Le 27 octobre dernier, le Sénat a examiné le projet de loi relatif aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières, une procédure accélérée engagée par le gouvernement le 3 septembre 2020
Monsieur Jean-Jacques Michau, sénateur de l’Ariège (Groupe Socialiste, Écologiste et Républicain), conscient que cette filière française traverse aujourd’hui une crise sans précédent et conscient également de l’enjeu de ce projet de loi pour la préservation de la souveraineté alimentaire et énergétique française, s’est opposé, lors de cette séance, à ce projet de loi. Il reste néanmoins convaincu que cette filière doit être soutenue.
Un Plan B comme Betterave
Les députés socialistes à, l’initiative de Dominique Potier député de Meurthe et Moselle, ont présenté un plan B qui permettrait à la filière de sortir durablement de la crise ans pour autant maintenir l’usage des néonicotinoïdes.
Une voie conciliant économie et écologie : 50% du sucre français sous signes de qualité d’ici 2030, un “Pacte de solidarité” capable de garantir un revenu juste pour tous les acteurs de la filière et des solutions alternatives à l’utilisation des néonicotinoïdes.