Ce mardi 10 décembre à 18h, dans les salons du Conseil Départemental de l’Ariège, s’est tenu le 2ème atelier du CESEA sur la nouvelle thématique du patrimoine préhistorique
« Explorer l’inexplorable : Concevoir l’expérience des grottes interdites », tel était l’intitulé de ce rendez-vous qui a réuni une trentaine de participants. Dans un soucis de protection et de conservation, certaines grottes préhistoriques sont fermées au public. L’objectif de l’atelier était de chercher à partager ce patrimoine et le rendre toutefois accessible par des solutions innovantes des expériences immersives, digitales ou non : Escape game, reproductions, visites virtuelles 3D et sensorielles… etc.
Ainsi, experts, membres du CESEA et étudiants du BTS Tourisme se sont retrouvés en petit groupe permettant à chacun d’apporter son point de vue et d’enrichir la réflexion collective.
En amont de l’atelier
Dans le cadre de cette thématique, les membres du CESEA bénéficient d’un accès privilégié et gratuit à l’ensemble des sites préhistoriques gérés par le SESTA :
– le Parc de la Préhistoire,
– la grotte de Bédeilhac,
– la grotte du Mas-d’Azil,
– la grotte de Niaux,
– la grotte de la Vache.
Ces visites immersives permettent aux participants de mieux appréhender la richesse et la singularité de ces lieux, tout en nourrissant leurs réflexions. Elles constituent une étape essentielle pour affiner leurs propositions et identifier les défis à relever dans une approche globale de préservation et de valorisation à l’échelle départementale.
Grâce à ces expériences de terrain, les membres disposent d’une base concrète et approfondie pour enrichir les discussions de cet atelier, tout en intégrant des perspectives variées et des idées innovantes.
« Explorer l’inexplorable : Concevoir l’expérience des grottes interdites »
Pour introduire le coeur des réflexions, deux experts de la préhistoire membres de l’équipe du SESTA, Myriam Cuennet et Jacques Azéma, ont apporté un éclairage précieux sur deux
questions centrales :
● De quoi parlons-nous lorsque nous évoquons les grottes interdites d’Ariège ?
● Pourquoi ne seront-elles jamais accessibles au public ?
Leurs interventions ont permis de poser un cadre scientifique et culturel essentiel pour alimenter les discussions et faciliter l’émergence des idées des participants.
Chaque table a présenté ses idées, et argumenté selon ces deux axes :
● Comment valoriser les grottes interdites ?
● Comment rendre l’expérience accessible pour les publics cibles sélectionnés ?
Cette étape a permis de finaliser la phase créative de l’atelier en faisant émerger plusieurs
solutions concrètes et applicables.
La soirée s’est clôturée par une restitution des nombreuses propositions, puis par un un cocktail offert par le Conseil Départemental.