Marie Sigal nous embarque entre cimes et abîmes, avec des chansons vives et vivifiantes. Ses textes parlent de féminité et de la poésie de l’instant. Elle nous questionne, nous réveille en s’arrêtant sur des moments de vie.
Sincère et sans filtre, sa musique doit autant à Debussy qu’à James Blake, en passant par Feu! Chatterton.
Un concert excitant et introspectif, sublimé par son piano, comme un prolongement d’elle-même, une seconde voix.
Revenir au solo voix-piano. Comme revenir à la racine, à la source.
« Ce solo, je l’ai imaginé comme une structure pleine, circulaire; un voix-piano poétique, aussi introspectif qu’excitant, avec de nouveaux textes en français servis par une énergie vive, et à la fois intimiste.
J’ai souhaité également un son acoustique, laissant la possibilité de (re)découvrir des textes plus bruts, plus incarnés dans le réel qu’auparavant, avec des thèmes récurrents : la féminité, la mienne, en 2020, mais aussi celle de ma mère, de ma grand-mère, de nos arrières grands-mères ; la question de la maternité, de l’enfance ; celle de la sexualité, trop souvent abordée uniquement par des hommes, en musique notamment dans le milieu rap.
Parler aussi des attentats, du choc d’après Charlie hebdo et même du 11 septembre, de mon engagement poétique, artistique et politique. Du lien humain, des rapports de domination entre les êtres. Enfin, chanter à pleins poumons le lien affectif, l’amour, la rupture, le deuil.
Toutes ces choses qui font en fin de compte de la vie un théâtre, un enchaînement de chansons.
J’ai envisagé cette création aussi intime que percutante. Aussi bleue que rouge, aussi vibrante qu’une vie à chanter des mots doux, des mots durs, sur nos bouches parfois décousues. »
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