L’Espace d’Art contemporain “Les Carmes” présente l’exposition « Vision fantasmée » de Jeanne Gosselin et « Symphonie végétale » de Marie-France Navarro.
Diplômée Professeure d’Art Plastique (Beaux Art, La Haye principalement), puis spécialisation en sculpture (Académie Norvège), Jeanne Gosselin, après avoir exercé comme enseignante aux Pays Bas (Lycées et Centre Culturels), elle s’installe en France où elle trace sa propre voie créative.
« Ce que je ne peux pas dire avec des mots, je l’exprime par la matière !»
Après un premier Atelier en 1977 dans les Yvelines, elle ouvre l’Atelier du Mouton d’Argile en 1981 à Maintenon (Eure et Loire).
Cet Atelier du Mouton d’Argile la suivra en Ariège où elle demeure depuis 1987. Elle y donnera cours et stages, tout en exposant dans Salons et Galeries (France – Pays bas).
Pour Jeanne Gosselin créer c’est donner vie à une idée, un sentiment, communiquer à travers une œuvre d’art et partager le monde avec le spectateur.
Interprétation du végétal
Le jardin, lieu de détente, de cueillette et d’observation, inspire et nourrit l’imaginaire.
Marie-France Navarro
Bien sûr, il ne s’agit pas de représenter la nature comme le fit Durer en peignant sa magnifique touffe d’herbe, mais de faire entrer la nature dans une problématique artistique.
Paul Klee compare la position de l’artiste à celle d’un arbre : sa ramure à l’œuvre d’une vie et ses racines aux orientations du créateur dans le monde.
Giuseppe Pénone tisse des fils qui relient l’humain à la nature, à la terre, à la sève matériau de prédilection.
Si l’objectif n’est pas de restituer fidèlement la nature il est plutôt de rendre le sentiment de fusion que l’on éprouve face au paysage végétal, ses rythmes, son élan créateur.
Après traces d’étamines, témoignage d’un passage éphémère à la fois volatile et substanciel, « Mémoire de tilleul » Arbre mythique depuis l’antiquité : soigne, apaise, rasséréne.
Véritable besoin, hommage à la nature source de vie où le végétal occupe une place prépondérante : une place vitale à l’humain.
« Si on arrive à apprivoiser Marie France, elle nous introduit dans son intimité créatrice on découvre ce que sa mémoire non seulement de ce qu’elle a vu et admiré mais aussi touché et caressé, senti et humé, entendu et écouté, goûté et savouré se déploie dans son atelier dans la proprioception d’une « dame à la licorne contemporaine. »
Luz PRADA
du 10 septembre au 1er octobre
Les mercredis, jeudis et vendredis de 15 h à 19h
les samedis de 10 h à 13 h
Vernissage vendredi 9 septembre 18h30
Galerie des Carmes
19 rue des Carmes à Pamiers