De sa voix mutine et précise, Juliette Rillard évoque ses doutes face aux certitudes, les quiproquos, la vacuité, les faux-semblants, les petites et grandes questions existentielles qui sont autant de pistes de jeu que de prétextes à la poésie quotidienne.
Entre profondeurs et légèreté, Malakit, c’est la cour de récréation au milieu du salon où l’on reçoit Debussy ou Schubert, la pop canaille de The Divine Comedy et la décadence assumée de Satie, Gainsbourg, Katerine ou Fontaine.
Sur scène, Malakit en duo c’est Juliette Rillard (voix, ukulélé) et son complice Pierre Malle (claviers, violon, choeurs) qui la seconde brillamment avec toute la classe, la dévotion et la nonchalance d’un musicien classique qui aurait presque réussi sa vie.
Après un premier EP en sextet à l’orientation trip-hop ( Shooting Stars, 2010, sur le label Un Je Ne Sais Quoi…), Malakit s’accorde le temps de la régénération.
Ayant trouvé sa forme définitive en quartet en 2014, le groupe revient pour défendre un répertoire acoustique, plus charnel et organique, dans la langue de Prévert. Il en résulte un deuxième EP, menSonges, autoproduit et publié en 2017.
Désormais soutenu par le Pôle Chanson des Bains-Douches de Lignières, Malakit sortira son premier album, … ni précieuse le 24 mai 2019 (produit par le Collectif COQCIGRUE, distribué par L’Autre Distribution).
MALAKIT, c’est l’écrin d’un trio à cordes dans lequel vient se lover la voix sensuelle et plurielle de Juliette Rillard, auteur-compositeur-interprète et initiatrice de cet élégant quartet. Le groupe défend une chanson résolument chic et désabusée.
Quiproquos, vacuité, faux-semblants, petites et grandes questions existentielles… autant de pistes de jeu que de prétextes à la poésie quotidienne.
Malakit, c’est la cour de récréation au milieu du salon où l’on reçoit Debussy ou Schubert, la pop canaille de The Divine Comedy et la décadence assumée de Satie, Gainsbourg, Katerine ou Fontaine.Le classieux combo assortit ainsi ses textes à une musique qui mêle arrangements classiques et pop du XXIème siècle. C’est le dialogue naïf et désinvolte entre la musique populaire et la musique plus savante dont les codes s’imposent trop souvent, à tort, avec gravité.
Samedi 9 avril à 20h30
Réservation : ICI