À 15 jours du lancement du festival, l’équipe d’organisation de MIMA est au pied du mur. Un dilemme entre sa manière de concevoir la culture, le spectacle vivant et ses valeurs face au pass sanitaire.
Plusieurs scénarios ont été envisagés pour l’organisation du festival, mettre en place le pass sanitaire pour l’accès à 5 salles de spectacle et au théâtre de plein air de Mirepoix. MAIS pour le moment (sauf si restrictions supplémentaires) permettre l’accès sans pass sanitaire au festival OFF, aux spectacles en plein air dans les villages, au marché des créateurs / restaurateurs et à la Halle de mirepoix (inauguration, concerts, buvette).
limiter nos jauges pour les spectacles en salles à – de 50 personnes, pour ne pas rendre le pass sanitaire obligatoire : mais cette solution a rapidement été invalidée par un décret.
Ou annuler le festival, puis devoir ensuite assumer financièrement toutes les dépenses engagées sans aide de l’État, et donc prendre le risque de mettre en péril l’avenir de l’association.
Après de longues discussions et tergiversations, l’équipe et le CA ont pris la décision d’opter pour la première alternative, en appliquant le pass sanitaire partiellement, là où il n y avait pas d’autres choix mis à part l’annulation.
Après de longues discussions et tergiversations, nous avons pris la décision d’opter pour le pass sanitaire
« Notre envie première ne fait aucun doute : 𝙌𝙐𝙀 𝙈𝙄𝙈𝘼 𝙑𝙄𝙑𝙀 !
À travers « 𝙌𝙐𝙀 𝙈𝙄𝙈𝘼 𝙑𝙄𝙑𝙀 ! », nous entendons : les artistes, le public, la rencontre des œuvres et du public, nos emplois et l’avenir du projet sur le territoire et au-delà. Mais tout ceci, nous ne l’entendons pas à tout prix. Nous nous mobiliserons dans la mesure de l’acceptable et du réalisable. »
Nous ferons au mieux, et sinon au moins pire.
Nous mettrons en place un protocole tenable et en accord avec les textes, là où nous n’aurons pas le choix.
Nous vivrons, ensemble, le festival MIMA.
Si quelqu’un annule, ce ne sera pas nous.
La situation est terrible et nous sommes trop souvent projetés malgré nous dans la sidération ces derniers mois. Cette violence ne doit pas nous atteindre : le festival MIMA pourrait, pourra, malgré tout, être une bulle de paix et d’échange. » L’équipe du Festival & Le conseil d’administration de l’association FILENTROPE