Vous l’avez tous vu ! Le coup de gueule de Jason Lacube sur les réseaux sociaux et notre dessinateur également, personne ne l’a manqué. L’illustre animateur de la Maison Lacube s’insurge contre l’imposition d’un contrôle sanitaire à l’entrée de son établissement avec force et conviction
A chacun son métier en tout cas il semble que ce ne soit pas celui des restaurateurs qui, même si la menace de fermeture pour cause covid les attends, si la quatrième vague annoncée est aussi forte qu’elle l’est en nombre de cas et qu’elle incite la puissance publique à fermer de nouveau leurs établissements.
Certains ont été plus discrets, mais tous sont un peu gênés aux entournures pour faire la police dans leur établissements, comme Bernard Garcia de la Maison des Consuls qui nous a envoyé ce week-end « son billet d’humeur à lui » et toujours en invoquant une erreur de métier…
» Gendarme c’est un métier ! ce n’est pas celui des restaurateurs, cafetiers et hôteliers !
Dans quelques jours nous devrons faire appliquer à nos personnels et clients, un protocole sanitaire très contraignant
Bien que persuadé du bien-fondé de la vaccination, ce n’est pas pour autant que j’adhère aux dispositifs d’obligation de faire appliquer contre le gré, des personnes qui demeurent libres de leur choix.
Au-delà des dispositifs techniques qui seront de toutes façons difficiles à appliquer restent le problème des convictions intimes de chacun, et un employeur reste désarmé devant un refus catégorique de salariés avec des procédures de mise à pied que nous n’avons pas envie d’appliquer en pleine saison, d’autant plus que la pénurie de personnel de notre secteur s’aggrave d’année en année.
Mesdames et Messieurs les élus de la république, et fonctionnaires préfectoraux, devant cet état de fait, ou l’Etat se défausse, sur les chefs d’entreprises, merci répondre à cette question :
Devons-nous fermer nos établissements et qui en assume les conséquences ?
BERNARD GARCIA
Gérant de société hôtelière et de tourisme »
Bref tout ceci devrait faire du bruit, nous qui croyions qu’après le tour de France et ses routes fermées, les élections régionales, la pente douce de l’été pouvait commencer …