« Le Stade méritait bien un ouvrage pour son centenaire », souligne Pierre Cathala qui explique avoir écrit ce livre « avec ses tripes ». Celui-ci devrait paraitre cet été pour la fête dédiée au centenaire du Stade Lavelanétien ; une souscription sera lancée auparavant pour que l’on puisse réserver son exemplaire.
Natif de la Bastide-sur-l ’Hers, et instituteur à la retraite Pierre Cathala a fait ses études à Bordeaux avant de « bourlinguer ». Il revient en Ariège en 1980 et dans les années 2000 travaille à Lavelanet où il enseigne à des élèves de CM1.
À cette époque, il rencontre Didier Merlos « qui lui file le virus du Stade, » mais il avoue avoir toujours aimé le rugby. C’est l’époque de la remontée en fédérale 1. Bien que Pierre ait pratiqué un peu de rugby dans sa jeunesse, il s’était éloigné des stades s’étant mis au cyclisme amateur ; mais ainsi qu’il me le confie, « il avait et a toujours la fibre ». Michel Maudou, ancien instituteur et joueur, le contacte en aout 2020 pour rédiger le livre. Pierre demande une semaine de réflexion avant d’accepter. « J’étais parti sur une plaquette du Stade puissance 100 … et puis, et puis … nous aurons un livre de 260 pages environ» dit-il.
L’ouvrage, « Stade Lavelanétien … Cent ans de passions » proposera des approches différentes pour chaque saison, et ce, depuis la fondation du club. Pour chaque saison, une focale sera faite sur un point particulier : arbitrage, amateurs, professionnels, entraineurs, capitanat, etc. ; sans oublier les joueurs qui ont marqué le Stade. Jean-Louis Bedrede lui a fourni photos – plus de 400, et comptes rendus des matchs. « On est un peu comme des sculpteurs quand on écrit » souligne Pierre Cathala « Jean-Louis, m’a fourni l’argile, je l’ai mise en forme ». Et l’auteur de conclure : «le Stade est un enfant turbulent, comme tous les enfants turbulents on s’y attache. J’ai souffert, passé des nuits blanches à écrire ce texte. Comme un enfantement, sa rédaction a été ponctuée de douleur et de joie.»
Désormais textes et photos sont aux mains de Michel Sabatier qui va les « mettre en musique », avant l’impression par le Noisetier. Début juillet, à notre tour de nous plonger dedans.