Arta et Sandri Hazizi et leurs 3 enfants, une famille rom albanaise, sont arrivés à Foix il y a presque 2 ans. Après une demande d’asile refusée, les différents recours n’ont pas plus abouti.
Une demande de permis de séjour exceptionnel a été déposée et refusée par la préfecture, cette même préfecture qui les convoque le 6 février à 14h30 pour les assigner à résidence afin de pouvoir les surveiller, contrôler et préparer leur expulsion.
Cette même préfecture a organisé le 28 janvier, conjointement avec d’autres préfectures de l’Occitanie, une opération d’expulsion pour l’Albanie de 8 familles dont 13 enfants dans des conditions violentes et traumatisantes, allant même jusqu’à chercher les enfants à l’école pour les envoyer en centre de rétention.
La famille Hazizi n’est pas en sécurité en Albanie. Elle est également, comme beaucoup d’autres, victime de discrimination en tant que rom. Les enfants, par exemple, n’ont pas accès à l’école. Malgré les difficultés rencontrées et infligées, Arta et Sandri font preuve d’une grande détermination à construire les moyens de vivre ici. Klajdi, Zhuljeta et Enea sont scolarisés à Foix. Leur vie est désormais ici ! Ces personnes sont devenues nos amis, nos proches, nos voisins. Leur renvoi serait intolérable !
Nous appelons donc à la solidarité pour montrer notre détermination à refuser leur expulsion et dénoncer les pratiques de la préfecture. Parce que personne n’est illégal !
Le 6 février à 14h
devant la préfecture à Foix
Le Collectif soutien réfugiés Ariège
Comité contre les OQTF
On est toujours étonné de la haine absolue et viscérale avec laquelle les vieux boomers, qui ont hérité d’un pays magnifique, traitent leurs voisins, leurs enfants, leurs parents, détruisant tous les domaines de la société de l’industrie à l’éducation nationale en passant par le système hospitalier, laissant aux petits français innocents un pays du tiers monde où ils vivent au milieu d’étrangers haineux et où chaque semaine on apprend le lynchage à mort à l’égorgement d’untel ou d’untel pour « un mauvais regard », « une cigarette refusée » ou « une agression gratuite », et de la façon dont ces mêmes boomers font constamment la morale à tout le monde on se prenant pour des gens humanistes et généreux.