Pierre KILONGO, réfugié du Congo, vit à Massat depuis plus de 2 ans, avec ses 3 enfants, Antoine Daniel et Merveille. Toute la famille est parfaitement intégrée à la vie de la commune.
Pierre, diabétique, reçoit des soins tous les mois en milieu hospitalier. Il cultive son jardin (parcelle d’un jardin partagé), participe à la vie associative, et détient une promesse d’embauche. Ses 3 enfants sont scolarisés, les deux plus jeune à l’école de Massat ; Antoine, l’aîné est au collège de Seix, il a créé et anime le club de foot du village.
Après avoir été accueilli dans la commune de Le Port, la famille vit maintenant dans une maison prêtée par la mairie de Massat, et restaurée par le comité de soutien et des habitants de Massat. De nombreux témoignages, habitants, professeurs du collège, de l’école primaire, une motion de la mairie et des pétitions soutiennent la famille Kilongo.
Le 7 août dernier, M. Kilongo a reçu une Obligation de Quitter le Territoire Français, avec un délai d’1 mois, par arrêté de Mme la Préfète d’Ariège, assortie d’une obligation de se présenter à la gendarmerie de Massat chaque semaine.
Un recours auprès du tribunal administratif est déjà en cours, selon le délai de quinze jours légal, et une demande de rendez-vous a été adressé à la Préfète samedi dernier, afin de plaider le dossier.
Ce mardi 13 août Le comité de soutien appelait à un rassemblement à 9h30 sur la place de Massat. Une foule nombreuse a accompagné Pierre à la gendarmerie, pour sa convocation de 10h.
Pour contacter le comité de soutien :
D. LEBLON : 06 87 13 10 67 – mail : las.paouses@wanadoo.fr
M. MESSER : 07 68 69 68 21 – mail : martine.messer@akeonet.com
C. MOUSSE : 06 29 47 07 04 – mail : claude.mousse@gmail.com
G. LAZAROO : 06 75 68 60 85
Il faut garder cette famille à Massat
De tout cœur avec la population Massatoise
Total respect pour leurs actions humanitaires
Je connaît ce village
Il n y a pas mieux pour vivre
Cordialement
ces africains qui le 15 août 1944 débarquaient en Provence étaient bonne pâte, de risquer leur peau, pour cette « République » qui décidément ne sent pas bon