Communiqué de EELV Ariège
Nous nous permettons de rappeler par ce communiqué que le brûlage des végétaux et l’écobuage sont soumis en Ariège à réglementation et à déclaration. Nous invitons les pyromanes sauvages à son respect et demandons aux pouvoirs publics l’application des sanctions relatives aux infractions commises.
Ces feux de montagne qui n’ont bien souvent aucune légalité polluent l’air, détruisent des hectares de biodiversité impactant non seulement la faune et la flore, mais aussi la qualité du pacage. Ils entraînent l’évacuation de populations, font se déplacer les pompiers dans des conditions périlleuses et coûtent très chers à la collectivité. (1h de vol de canadair = plus de 5 000 euros).
Le débroussaillage mécanique est beaucoup plus efficace pour recréer du pacage de qualité là où la friche s’est installée. Le problème étant l’inaccessibilité de certains terrains, il existe des méthodes comme les rouleaux à fougères, les robots élagueurs… D’ailleurs, beaucoup d’agriculteurs qui sont dans une logique de rendre leur pacage plus productif n’utilisent pas l’écobuage. Les éleveurs déclarant de grandes surface à la PAC pour obtenir les aides ont du mal à tout entretenir autrement qu’en brûlant, c’est un cercle vicieux. Il faut favoriser l’installation de paysans sur de plus petites surfaces et plafonner les aides aux surfaces qui devraient être investies tout comme les coûts engendrés par ces écobuages sauvages dans des moyens alternatif respectueux de la montagne et des hommes.
On peut noter sur ce sujet quelques similitudes avec la problématique d’utilisation des produits phytopharmaceutiques comme les pesticides. Tout le monde aurait à gagner à ce que les espaces montagnards soient gérés de manière plus durable, y compris ceux qui y mettent le feu.
Le cour horaire d’un Canadair se situe autour de 16000 euros et non 5000 comme indiqué dans l’article.
Source, le site du Senat :
https://www.senat.fr/rap/r05-452/r05-45212.html
Le nouveau président de la chambre d’agriculture a trouvé des vertus aux incendiaires sous prétexte qu’il s’agissait de coutumes pastorales !!! On croit rêver !!! Pensons aux soldats du feu qui prennent des risques énormes pour souscrire ces incendies en zone très montagneuses. Quant à la facture totale des frais générés par ces écobuages sauvages, nous proposons de l’envoyer à ce nouveau président. Le montant devrait le faire réfléchir. Je ne suis pas écolo mais j’aime mon Ariège natale et ne supporte plus que certains se l’approprient pour défendre des causes partisanes.