Les Archives départementales de l’Ariège, l’Oeil du Souffleur (Astrid Cathala) ainsi qu’Occitanie Livre et Lecture collaborent à la réalisation d’un podcast sur le crime de La Bastide-de-Besplas en 1864 dont les sources sont conservées aux Archives départementales de l’Ariège.
Le crime de La Bastide-de-Besplas.
Au matin du 26 février 1864, on découvre, au château de Baillard, sur la commune de La Bastide-de-Besplas, les corps mutilés à la hache d’Alexandre Bugad de Lassalle, riche châtelain, de Jean Lacanal, son domestique, de Pélagie Bicheyre, sa gouvernante et de Raymonde Bergé sa cuisinière. Jacques Latour et François Audouy sont arrêtés. Le procès se déroule du 18 août au 27 août 1864. Jacques Latour est guillotiné à Foix le 12 septembre 1864 et François Audouy meurt au bagne de Guyane en 1866. Aucun des deux n’a avoué.
Le procès a été très médatisé : articles de presse, complaintes, livres et les Archives de l’Ariège conservent un volumineux dossier de procédure. Etant donné la personnalité du principal accusé, Jacques Latour, à la verve balzacienne, l’idée d’un podcast s’est vite imposée et Astrid Cathala, directrice de L’Oeil du Souffleur a immédiatement accepté de réaliser ce projet.
La fabrication du Podcast
Sur une musique et des sons réalisés par Gil Angelo Gazzoli, Astrid Cathala a puisé dans les sources écrites les textes originaux qu’elle recompose et met en voix à la manière d’un tableau de Brueghel, par petites scènes juxtaposées, sans ordre chronologique, mais qui composent au final le tableau complet du crime et du procès et nous replongent dans l’atmosphère de 1864.
Le podcast est une coproduction de l’Oeil du Souffleur, d’OLL et du Département de l’Ariège. L’opération a été financée par les trois partenaires et par une subvention du ministère de la Culture (appel à projet Patrimoine écrit).
Une présentation au public le 4 mars 2025 à 18h00 aux Archives départementales de l’Ariège
Source : Conseil Départemental de l’Ariège
Merci de m’avoir fait découvrir ce podcast fort bien réalisé et interprété, avec une belle « dramaturgie ».
Sur une affaire qui m’était méconnue mais qui fait froid dans le dos…