INTERVIEW 🎙️Anne-Sophie Terral bonjour. Content de vous accueillir en tant qu’écrivaine au Relais de Poche. Qu’elle force supérieure vous a poussé à écrire ce livre si personnel ?
Dés le premier chapitre nous sommes au vif du sujet. Il n’y a pas de round d’observation. Ça claque, ça hurle, ça vit, vous nous faites ressentir ce que vous avez vécu il y a 5 ans le 25 février 2019 à Lograno région de la Rioja en Espagne, pour la naissance de Loïs à 8h30. Votre livre se parcours comme un album photo, albums photos que l’on retrouve vers la fin du livre, en alternant les périodes, comme pour nous perdre ou nous attraper ; quel a été votre parti pris pour composer ce récit de cette manière ?
Et puis il y a l’amour dans ce récit photographique, cet amour simple et éternel, celui que nous souhaitons vivre tous les jours … ou plus sûrement le plus souvent possible. On sent dans cette naissance, dans cet affrontement, une construction, un pacte, peut-être une diablerie ! Quel est votre sentiment à posteriori ?
Il y a quelques mots, quelques phrases, qui ressemblent à des notes prises pour ne pas oublier et qui sont de véritables coups de poings (voir p79 et p83). Quelle a été votre idée pour les mettre en perspective ?
Vous n’oubliez pas en cours de route vos combats tel celui en particulier de la sororité qui vous occupe, comme vous savez aussi mélanger le français et l’espagnol. Vous voulez en dire un mot ?
Enfin il y a ce temps des cerises qui vient conclure cet ouvrage, qui vous inspire, vous réjouie et vous inspire. Pourquoi cette réminiscence ?
Anne-Sophie Terral, vous avez composé un livre courageux qui vous expose et je recommande à nos amis d’Azinat de s’emparer de ce récit tant pour ses émotions que pour votre parcours, un bien bel ouvrage.
Par Dominique Mourlane,
libraire au Relais de Poche à Verniolle
Debout dans une ambulance, une femme est sur le point d’accoucher trois mois avant le terme. Son fils pèse à peine un kilo lorsqu’il nait quelques minutes plus tard et résiste sous les néons d’un service de néonatologie espagnol. Elle doit alors affronter sa pire terreur : celle de reperdre un enfant. De l’autre côté des Pyrénées, à 98 ans, sa grand-mère refuse de mourir. Pourtant son corps est en train de lâcher. Pendant la guerre, cette femme coriace avait survécu au pire.
Comment avait-elle fait, elle ?