Alexandrine Loubet « Le murmure des ancêtres » : Le livre de la semaine

INTERVIEW 🎙️ Après une rupture professionnelle, Alexandrine Loubet décide de revenir en Ariège et pas n’importe où, mais dans le village le plus beau du département, Cominac, qu’elle nous fait (re)découvrir tant par ses paysages, ses habitants, ses voyageurs, que son histoire et son âme.

Alexandrine Loubet bonjour, amis d’Azinat bonjour. 

Vous semblez submergée par ce lieu dont vous restituez la beauté. Quel plus beau lieu pour un roman !

A travers votre lieu de retraite, bien que jeune encore, vous nous faites revivre un pan de cette histoire de Cominac avec les Oursailhés et les voyages entre New York et Cominac. C’est aussi un travail de sociologue que vous avez accompli en particulier sur les raisons de ces voyages. Quel est le ressort de votre travail ?

Toujours sur ce versant sociologique vous nous faites toucher du doigt la nature des ariègeois, leur âme profonde, leurs valeurs. Vous semblez faire ce travail pour pouvoir vous sentir d’ici, comme vous vous interrogez tout au long du livre.

Vos interrogations sont aussi politiques, tant au sujet de la profession que vous venez d’abandonner qu’en ce qui concerne les orientations que vous pourriez prendre et de la marche du monde. Où en êtes-vous en définitive et surtout suite à la parution de ce livre ?

Ce roman mêle aussi bien des éléments factuels qu’une histoire personnelle du genre qui font les rencontres romanesques, vous nous faites sentir les interrogations et les émotions qui vous traversent, je dois dire que j’ai été très curieux de votre récit et qu’il me tardait de vous rencontrer pour mettre un visage derrière celui-ci. Merci pour cette rencontre. 

Je recommande fortement ce livre aux lecteurs d’Azinat et plus largement, lecteurs qui veulent découvrir l’Ariège et les ariégeois et qui veulent connaitre un peu mieux l’histoire des Oursailhès. Alexandrine vous nous offrez un très beau livre sur le sujet. Merci.

Par Dominique Mourlane,
libraire au Relais de Poche à Verniolle

Dès les premières phrases, une fenêtre s’ouvre, on voit le monde avec les yeux d’Alexandrine : le lien timide qui se crée avec son père, les souvenirs d’enfance, le camion-épicerie, la rudesse et la beauté du monde paysan, les aventures de son ancêtre montreur d’ours qui nous mènent jusqu’à New-York…
Dans ses rêveries et promenades quotidiennes, on suit la quête identitaire de cette femme qui a tout quitté de sa « vie d’avant ». 
Le temps d’un hiver aux souches familiales, dans ce petit hameau des montagnes pyrénéennes, elle nous offre ce voyage en kaléidoscope teinté d’humour et de poésie, où, telle une nouvelle, chaque chapitre nous fait découvrir une facette de son univers.