INTERVIEW 🎙️Le 7 mai dernier, sous une météo capricieuse, a eu lieu une cérémonie commémorant la disparition de trois gendarmes dans une avalanche au col de Pailhères survenue il y a cinquante ans.
Pour rappel : « le 7 mai 1974, dix-sept militaires du PGM de Savignac-les-Ormeaux effectuent une manœuvre au col de Pailhères. Répartis en deux groupes, ils progressent sur la route au milieu d’un épais brouillard, lorsque à hauteur de l’endroit où se forme habituellement une énorme congère, les dix gendarmes qui ferment la marche sont pris dans une avalanche.
Aussitôt, leurs sept camarades, passés quelques minutes auparavant, se rendent compte du drame et commencent à chercher les disparus tout en demandant du renfort. Rapidement, les secours se forment et sept militaires sont retrouvés. Ils sont blessés, mais en vie. T
rois gendarmes, en revanche, sont décédés. Il s’agit de Luc BORDENAVE, Philippe, LESAUVAGE et Gilbert PEYRAUD. Ils étaient âgés de 19 à 23 ans. »
Cinquante ans après le drame, les survivants et les anciens du peloton qui avaient participé aux secours, continuent d’honorer les disparus. Après la pose d’une stèle en 2019, c’est là une cérémonie commémorative qui a été rendue, sous l’impulsion de Daniel CLAUZIER, avec l’aide du colonel Wagner, et en présence du secrétaire général de la préfecture.
Des officiels, des familles et amis des disparus, une trentaine de personnes en tout sont venus saluer la disparition de ces trois jeunes gendarmes. Trois décorations, pour actes de courage et de dévouement, ont été également remises, dont l’une d’elles a une secouriste à quatre pattes. Les intervenants ont tous tenu à rappeler le rôle essentiel de ces hommes et femmes qui font du secours en montagne un véritable sacerdoce et dont la bravoure sans faille honore leur profession.
Un drame qui tient encore aujourd’hui une place importante de la vie des survivants comme le rappelle Daniel Clauzier
« On voulait vraiment marquer le coup. Un cinquantenaire ça n’est pas rien, c’est important, et cela reste gravé dans nos mémoires. C’est quelque chose que l’on ne peut oublier. »
« C’est un drame qui a considérablement marqué le PGHM, nous sommes dès lors restés, très soudés avec les chefs et cela restera éternellement. »