Dominique Mourlane reçoit cette semaine encore une auteure ariégeoise, qui vient nous parler de son dernier roman « Exsurgences ».
Bonjour Nicole Bernard Villa, heureux de vous accueillir au Relais de Poche pour votre livre exsurgence. Mais commençons par ce titre singulier Exsurgences (avec un s), qui est l’exutoire (autre mots abscons) d’écoulements souterrains qui proviennent de l’infiltration des eaux de pluie ou d’un cours d’eau souterrain, par exemple résurgences ou puits artésiens. Vos premiers chapitres sont surtitrés …le fleuve et … ruisseaux et rivières et se retrouver quand … des rivières se jettent dans le fleuve … . Dites-nous ?
Votre roman se scinde en deux donc, le fleuve qui est l’histoire présente et ruisseaux et rivières qui est la mémoire jusqu’à ce que la mémoire rencontre l’’histoire. Pour cette partie de mémoire, cela commence comme un conte, c’est très bien mené et cela dessine le plan de votre roman sous une forme très svelte. Parlez-nous de la structuration de ce roman.
Vous avez dépeint des personnages haut en couleur et atypique, mais qui passent dans le quotidien. Vous êtes allez chercher l’âme de vos personnages. Malgré, le fond de l’histoire assez violente, tout est en douceur dans ce livre et les rares explosions sont nécessaires pour le récit. Comme vous vous attachez à décrire des situations dans le détail, et je pense en particulier la dégustation du chocolat avec le café, ou la cérémonie des verres de vodka. Qu’est-ce vous a conduit à ciseler tous ces détails qui sont très fort dans la construction du récit ?
Nous avons parlé des personnages, des détails des personnages, mais il y a deux choses essentielles qui traversent entièrement votre roman : la liberté et l’amour. Ne serait-ce pas justement les deux personnages principaux ?
A travers deux phrases, la première l’histoire de l’art c’est l’histoire de la transgression et la seconde, être artiste, c’est apprendre à renoncer, cette dernière sortant de votre livre page 45, je suis curieux de votre développement,
Je tiens à dire tout le bien que je pense de ce formidable roman et j’invite le public d’Azinat à se le procurer dans toutes les bonnes librairies, dont le Relais de Poche et avant que nous nous quittions, je voudrais que nous parlions de la formidable maison d’édition que vous avez choisi pour ce livre « az’art ateliers éditions » de Madame et Monsieur Triquère qui étaient jusqu’à il n’y a pas longtemps à Toulouse et qui viennent de s’installer en Ariège à Pamiers. Les couvertures qui illustrent la plupart de leurs livres sont des œuvres d’artistes, le votre a bénéficié de l’aquarelle de Mélanie Graney. Vous dire tout le bien que je pense d’eux et de leur travail. Allez, je parle trop, je vous laisse la parole.
Par Dominique Mourlane,
libraire au Relais de Poche à Verniolle