Cinq danseurs-acrobates enchaînent des combinaisons de gestes dans un enchevêtrement de corps qui évoquent tantôt l’entraide, tantôt la concurrence, l’affrontement, ou la fuite… Parallèlement, des voix parlent haut. Entre le mouvement et les mots, le sens se construit peu à peu, grandit… jusqu’à toucher chacun, jusqu’à l’intime.
Au centre de la scène, le quintet masculin prend tout l’espace. Entre danse virile et acrobatie virtuose, il semble chercher un équilibre entre le sol et l’air, en constante oscillation. La chorégraphie s’appuie autant sur la puissance des interprètes que sur leur sensibilité à fleur de peau. À eux cinq, ils évoquent plusieurs visions de l’homme, et en creux, de la femme.
Comme sur une partition parallèle, aérienne, des voix disent des textes engagés, de formes variées, d’autrices et d’auteurs reconnus ou inconnus. Au fil du temps, leur sujet commun s’éclaire.
Vendredi 24 novembre 20h30
L’estive
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