Je vous avais parlé, il y a quelques temps de cela d’un polar environnementaliste, amoureux et ne cédant rien au suspens. Son auteur est James A. McLaughlin. Son livre, « Dans la gueule de l’ours », est lauréat du Grand Prix de littérature policière et du prix Edgar Allan Poe. Il a été salué de manière unanime par la critique française et américaine. C’est dire !
Voilà qu’il récidive avec Les aigles de Panther Gap. J’ai eu la chance de recevoir un exemplaire en amont de son édition et de quelques jours de vacances pour profiter pleinement de ce nouvel opus.
L’histoire :
Frère et sœur inséparables, Bowman et Summer passent leur enfance en pleine nature, dans un ranch isolé, véritable forteresse secrète dans le Colorado. Ils grandissent sous la férule de leurs oncles et de leur père qui les élèvent avec la même discipline de fer que leurs aigles de chasse. Arrivés à l’âge adulte, ils choisissent des chemins différents : Summer reprend l’exploitation familiale, tandis que Bowman part vivre dans la jungle du Costa Rica. Mais, vingt ans après leur séparation, ils sont rattrapés par une sombre histoire de succession, qui va les obliger à affronter les fantômes du passé.
Il paraissait difficile de faire mieux que dans la gueule de l’ours, on peut dire aujourd’hui que James A. McLaughlin a réussi.
Il nous peint une photographie de la nature et anticipe les actions nécessaires pour la préserver … sans rien laisser de côté pour le suspens et l’intrigue.
Alors, oui, les aigles de Panther gap est certainement un des meilleur polar paru cette année.
Par Dominique Mourlane,
libraire au Relais de Poche à Verniolle