Malgré les victoires successives devant le tribunal, l’Autruche Volante n’est toujours pas sortie d’affaire dans le conflit qui l’oppose à la commune de Bonac-Irazein.
Dernière déconvenue en date pour l’association : le refus de la Maire d’accorder un permis de construire pour la mise en place du chapiteau sur une parcelle privée, qui accueille pourtant depuis 3 ans la saison culturelle estivale du collectif.
L’association espère que la Mairie choisira la voix de l’apaisement
Imposer une demande permis de construire pour une tente avait de quoi surprendre. La refuser trois semaines avant la date prévue d’ouverture et après un an de procédure administrative provoque la colère des membres de l’Autruche Volante. La raison ? La sécurité extérieure contre les incendies ne serait plus assurée. Qu’à cela ne tienne, l’Autruche a déposé un recours en proposant tout simplement de mettre en place une citerne incendie et espère que la Mairie choisira la voix de l’apaisement en accordant ce permis de construire dans les temps.
C’est que la saison culturelle qui doit démarrer fin juin, au-delà de son intérêt reconnu pour un public éclectique de tout âge, vacancier·es ou résident·es de tout le Couserans, est un enjeu primordial pour l’économie de cette jeune société coopérative et pour l’emploi en général. Un équivalent de six emploi temps plein saisonniers sont directement menacés et plus d’une centaine d’artistes, parfois venus de très loin, pourraient voir leur contrat annulé.
Le Relais Montagnard, lui, restera fermé un été de plus au grand désarroi des habitant·es de la vallée et des randonneurs et randonneuses qui y trouvaient refuge. La commune a pourtant été récemment condamnée par le juge d’application des peines à réaliser les travaux nécessaires à sa réouverture sous peine d’astreinte.
L’Autruche Volante appelle donc à une manifestation de soutien festive et familiale à Bonac-Irazein le 24 Juin à partir de 16h.
Contact : contact@autruche-volante.org / 06.37.44.26.39 (Ruppert)