À l’origine de graves troubles à l’ordre public et de risques pour la sécurité de tous, la lutte contre les rodéos urbains, qui causent des accidents, créent un climat d’insécurité et des nuisances sonores importantes, sont une priorité en matière de sécurité publique.
Mobilisées au quotidien dans la lutte contre ce fléau, les forces de l’ordre mènent régulièrement des opérations notamment dans les secteurs les plus exposés du territoire.
Le ministre de l’Intérieur qui a salué l’implication de la police et de la gendarmerie dans le cadre de la lutte contre les rodéos urbains, a annoncé le 8 août dernier, que cette action serait renforcée pour atteindre 10 000 contrôles au mois d’août.
Les services de police et de gendarmerie de l’Ariège qui ont déjà mené des opérations en la matière, poursuivront les contrôles et procéderont à la saisie systématique des engins utilisés.
Pour rappel, la loi du 3 août 2018 renforçant la lutte contre les rodéos motorisés expose les contrevenants à une peine d’emprisonnement d’un an, couplée à une amende de 15 000 euros.
La sanction peut s’alourdir en cas de circonstances aggravantes :
- En cas d’infraction commise en groupe, les auteurs risquent deux ans de prison et une amende de 30 000 euros.
- En cas de consommation d’alcool ou de stupéfiants, la peine d’emprisonnement est de 3 ans, et l’amende de 45 000 euros.