Billet d’humeur. L’activité touristique, impacte de plus en plus nos territoires, et cela de façon prégnante. Sommes-nous dans un tourisme en « Transition » pour prendre un terme à la mode, ou simplement dans « l’Evolution» de cette économie qui s’est industrialisée dans les dernières décennies du siècle dernier. Illustration pour notre tourisme de proximité.
Si l’on prend la sémantique du mot transition, il s’agit d’un passage progressif entre deux situations, D’un développement a un autre. Si l’on considère que nous sommes dans une étape intermédiaire, il faudrait en décrire les dispositifs en cours et les objectifs à atteindre. Si l’on considère que nous sommes d’ores et déjà ou à court terme dans une nouvelle dynamique touristique on peut parler d’un tourisme moderne et évolué.
Il faut un tourisme utile, et intelligent,
L’approche Darwinienne de « l’Homo Touristicus » permet d’analyser les aspirations du touriste d’aujourd’hui et de ses conséquences sur l’adaptation des espaces et des destinations réceptives, et parallèlement celle des acteurs des territoires émetteurs. Pour une économie maitrisée, Il faut d’une part plus de touristes et de tourisme, vecteur de paix et d’économie, mais il faut réguler et orienter les flux, pas seulement quantitativement, mais aussi qualitativement.
Il faut un tourisme utile, et intelligent, a l’instar des formules ERASMUS qui est sans le dire est un tourisme éducatif, il faut dynamiser cette démarche et faire par exemple, du tourisme nature une éducation à l’écologie au combien nécessaire dans ses temps de transition climatique.
En considérant l’évolution de la demande actuelle de plus en plus marqué par « le bio » « le circuit court » « le soft tourisme » « les transports doux » etc., nous assistons à la fuite du « sur tourisme » tant par les visiteurs que par les visités
préserver l’authenticité des lieux et leur offre visuelle.
En bref il faut donner du sens au tourisme, en construisant des messages différents, notamment la préservation du patrimoine, naturel et comme bâtit.
Le patrimoine bâtit ne doit pas seulement prendre en compte les bâtiments classés ou protégés, mais aussi le « petit patrimoine rural » en préservant l’authenticité des lieux et leur offre visuelle.
Cela doit être un marqueur essentiel « d’un pays» et la sensibilisation, voire la formation des élus territoriaux devient une nécessité.
Un label Pays D’art et d’histoire qui implique un cahier des charges lourd ne doit pas se satisfaire d’intentions et d’administratif, mais d’actions et d’impulsion de préservation au quotidien (Éviter et même interdire la pose de container a ordure sur une placette de village comme le récent exemple de COUTENS, ou autre dispositifs d’antenne, de climatiseur en sailli etc..)
Quant au patrimoine vivant, il fait partie de l’attraction et de la marque d’un territoire, et doit être soutenu et accompagné pas seulement dans la réalisation, mais aussi dans la transmission, car souvent il est porté par des associations bénévoles, qui s’usent et, le risque de voir la pérennité de ces manifestations est en cause. (Fête de la pomme a MIREPOIX)
Certaines structures d’accueil, sont aussi » sensibilisantes » et jouent un rôle moteur dans leur périmètre. Par exemple chez HOTELS AU NATUREL (chaine volontaire) nous accordons une remise « Carbonne » a ceux qui viennent en utilisant, les transports en commun, ou le vélo et nous facilitons l’accueil des voitures électriques.
Les structures institutionnelles qui élaborent des labels qui vont dans ce sens, telles que les PNR avec les valeurs parc, les CCI qui animent et sensibilisent les filières pros, les ADT OU CRT à travers des labels de qualité ou critères de classement imposant certaines normes environnementales,
Mais, il y a aussi et surtout la qualité de l’accueil, l’humain, qui a une valeur non « monétisable » mais essentielle, et ce savoir être, peut s’animer par la formation en associant et valorisant les acteurs de terrains, (du serveur de bar restaurant à l’hôtesse d’accueil d’office du tourisme etc.)
Un accueil simple et chaleureux est la griffe d’un tourisme de qualité
Billet rédigé par Bernard Garcia Maison des Consuls à Mirepoix