Le 11 décembre 2001, les nouveaux bâtiments du Centre Hospitalier du Val d’Ariège, issu de la fusion des hôpitaux Saint-Jacques de Foix et Saint-Vincent de Paul de Pamiers, étaient inaugurés par le ministre de la Santé de l’époque, Bernard Kouchner. C’était le point final d’un long processus de rapprochement entre les deux centres hospitaliers des deux plus grandes villes du département.
En 1972, commence cette grande mutation : pour construire une blanchisserie commune, les deux hôpitaux décident de créer un syndicat inter hospitalier. En 1983, les budgets de fonctionnement sont mis en commun, en 1991, il en est de même pour les budgets d’investissement.
Un peu d’histoire
Le 1er janvier 1992, l’hôpital Saint-Vincent de Paul de Pamiers et l’hôpital Saint-Jacques de Foix deviennent une seule entité juridique : le syndicat inter hospitalier du val d’Ariège est né. Les soins continuent, le plus souvent de façon complémentaire, à être prodigués sur les sites existants sur les deux villes, jusqu’à la réalisation d’un projet ambitieux, la construction d’un hôpital sur un site unique localisé entre les deux villes…
En 1992, le projet d’établissement émerge, le concours d’architecte est conclu en 1993, le chantier débute en 1997 et les premières équipes rentrent dans les locaux fin 2000.
Une inauguration il y a 20 ans le 11 décembre 2001, une exposition photo visible dans le Hall du Centre Hospitalier jusqu’en janvier 2022
L’inauguration, il y a tout juste 20 ans, en décembre 2001, marque la fin et le succès de cet ambitieux projet.
Pour marquer cet événement, et compte tenu de la crise sanitaire empêchant l’organisation d’une cérémonie commémorative festive, l’établissement rebaptisé en 2018 Centre hospitalier intercommunal des vallées de l’Ariège, a mis en place une exposition photos du chantier et de l’inauguration.
Cette exposition sera visible dans le hall du site de Saint-Jean de Verges, pour les patients, les visiteurs et les personnels de la mi-décembre 2021 à la fin janvier 2002.
Photo : Devant l’exposition, Michel Asfau, l’ingénieur du chantier et Thierry Auriol, son successeur.