A l’appel de la CGT du Chac environ 200 personnes se sont rassemblées ce lundi sur le coup de midi devant le bâtiment d’accueil principal de l’établissement hospitalier avant de déambuler jusqu’aux bâtiments de la direction. En cause les tourments d’un service névralgique tout autant que symbolique, celui des urgences.
Ce rassemblement à l’initiative de la section locale de la CGT et de la branche départementale fait suite à la situation des urgences. Elles tournaient au ralenti depuis mercredi dernier, n’accueillant plus que les urgences vitales et activités pré-hospitalières, suite aux arrêts de travail pour maladies de 10 personnels sur les 12 que comporte généralement le service.
Une situation douloureusement vécue pour les agents, essentiellement féminins, qui avaient fait part dans une lettre ouverte à leurs patients « d’un épuisement total face à des conditions de travail dégradées, un management autoritaire, une perte de sens et de valeurs ». Depuis ce dimanche, les urgences fonctionnent à nouveau normalement suite au renfort de 8 infirmiers de la réserve nationale. Le problème n’est pas réglé pour autant. D’autant que le service des urgences apparaît être le sommet de l’iceberg, alors que d’autres services semblent eux aussi au bord de l’implosion.
Depuis la direction multiplie les annonces pour satisfaire aux revendications des agents. Un audit a par ailleurs été expressément demandé à l’ARS par la direction du Chac, autorité de tutelle, pour revisiter en particulier les pratiques managériales et associer davantage l’ensemble des agents pour retrouver sérénité sur l’ensemble des services de l’hôpital afin qu’il se recentre sur son cœur de métier, accueillir et prodiguer une une offre de soin de qualité à tout un bassin de population.
200 personnes environ sont venues exprimer leur doute et demander à l’ARS de prendre ses responsabilités.
A l’image :
Arnaud Sévin – secrétaire CGT du Chac
Michel Larive : Député de le 2ème circonscription de l’Ariège.