Le dernier opus de la saga « Le dernier Atlas » de : Vehlmann, de Boneval, Tanquerelle et Blanchard, vient de paraître et ce final est époustouflant. Tant et si bien que Netflix s’y intéresse pour en faire une adaptation.
Le premier numéro est né en 2019 et se situe en Algérie, le second né en Inde parait en 2020 et nous voilà en France en 2021, ce qui permet de mêler géographie, politique, environnement, affaires intérieures, immigration féminisme, et d’ancrer le récit dans notre réalité quotidienne. Nous sommes avec ce récit dantesque au confluent du polar, de la science-fiction et du fantastique. Un bien bel exercice qui s’étale sur plus de 600 pages en trois numéros
La galerie de personnages qui est proposé par les auteurs est de haute tenue est ils sont très charismatiques. On suit leur parcours, leur caractère, leurs faiblesses et leur force tout au long des trois numéros. Autant dire que l’on finit par s’y attacher.
Le travail des scénaristes et des dessinateurs est remarquable et tenu tout au long des trois ouvrages. Nous ne sommes jamais perdus dans cette histoire complexe, ce qui aurait pu être un défaut et bien évité. C’est un excellent roman populaire, au croisement du polar, de la science-fiction et du drame politico-historique. Pour les bons bédéphiles il est déjà dans leur bibliothèque..
Par Dominique Mourlane,
libraire au Relais de Poche à Verniolle