C’était il y quelques jours la rentrée au Centre Universitaire de l’Ariège à Foix et l’occasion pour Norbert Meler, Christine Téqui et Emmanuele Garnier présidente de l’UT2J, au sortir d’une Assemblée Générale, de faire un point avec nous sur le pôle fuxéen, les inscriptions, la vie du Campus et les futurs projets.
Inutile de rappeler comme le précisait Norbert Meler que le pôle Universitaire de l’UT2J est capital pour Foix et le département de l’Ariège, pas uniquement pour des raisons économiques grâce à ses 400 étudiants qui animent la vie locale, consomment et participent aux activités culturelles et sportives, mais aussi pour le rôle social qu’il rempli ; ascenseur social pour les jeunes ariégeois, possible repli pour des étudiants et les familles qui n’auraient pas la capacité d’entamer des études à Toulouse pour des raisons économiques, vitrine d’un après les études Lycéennes, …
Certes ces deux années de régime COVID-19 ont mis à mal les bourses de certains étudiants comme un peu partout en France et en Europe, avec l’incapacité de poursuivre des études en présentiel et pouvoir trouver un « petit boulot » pour financer son logement et sa vie au quotidien. Une précarité depuis mars 2020 qui impacte en partie la rentrée 2021-2022 avec un retard dans les inscriptions (environs une cinquantaine d’inscrits en moins toutes formations confondues par rapport à une année « normale »). Mais la vie étudiante semble repartir d’un bon pied…
On rappelle que le centre a été créé en 1991 et que c’est aujourd’hui chaque année entre 2 à 3 millions d’euros de budgets consacré par la région pour l’investissement et par le département pour le fonctionnement. Philippe Miroux vice président de l’Université précise que ce partenariat de longue date donne entière satisfaction et que Foix est un Campus privilégié par sa configuration et sa position géographique, il reste très bien positionné par rapport aux 5 Campus sur Toulouse et les 9 dans les autres villes d’Occitanie.
50% des étudiants inscrits sont boursiers et leur taux d’insertion est de 68 à 75% selon les filières ; filière tourisme, Géographie, formation des enseignants. Pour un nombre d’étudiants qui reste dans la moyenne en terme de taille par rapport aux pôles de Montauban, Albi, Castres,..
Pierre Torrente pour l’ISTHIA et Laurence Barthe pour le Département Géographie de l’UT2J, rappelant tout deux la performance des études de Masters ou Licences proposés à Foix. e département. Dans le prolongement des constats sur l’offre de formations sur le site de Foix, Monique Bordes élue du département précise que le Campus connecté qui entame se véritable première année, héberge aujourd’hui une dizaine d’étudiants avec tuteurs (à la charge du département) ce qui donne une illustration nouvelle de ce que l’on peut faire également depuis le pôle de Foix.
En matière d’innovation et de recherche Pierre Torrente et Laurence Barthe avoue que la période ou l’objectif était de consolider une offre de formation sur le site de Foix semble être bouclée et la phase 2 qui viserait à créer un pôle d’excellence en matière d’innovation et de recherche liée au monde Pyrénéen (d’un point de vue économique, avec le tourisme, scientifique, sociologique, écologique, avec les transformations attendue avec les changements climatiques, historique voire même biologique, ..) semble pouvoir se concrétiser.
Aujourd’hui, nombre d’enseignants chercheurs intervenant sur le site de Foix réalisent des travaux de recherche conséquents de manière générale et parfois ayant pour objet l’Ariège et de manière plus large les Pyrénées. Une réflexion a été menée sur le sujet recherche et devrait se concrétiser dans les prochaines semaines par l’installation d’un groupement d’Intérêt Scientifique « Les Montagnes du Sud » à Foix qui pourrait s’appeler le CIMES (Centre International des Montagnes du Sud…
Affaire à suivre donc pour Foix et l’Ariège…