Les sociétés ouvrières furent-elles à l’origine de la ruine du peigne ?
À partir de 1900, des coopératives ouvrières se développèrent en Pays d’Olmes. Rapidement, des employeurs écrivaient : « ces sociétés ouvrières vont nous ruiner [car] elles vendent à tout prix pour marcher avec les banques ». Plus tard, des ouvriers ont également porté des jugements très négatifs sur les coopérateurs : « ils n’ont pas eu de débouchés, ils ont eu des déboires, ils ont mangé, ils ont mangé tout ce qu’ils ont voulu et puis ils ont abandonné et voilà comment le peigne s’est détruit, voilà comment il s’est détruit ».
Si ces ouvriers-entrepreneurs étaient réputés pour leur savoir-faire manuel, des préjugés les voyaient peu doués en gestion. Pourtant, les sociétés ouvrières ont connu une certaine longévité : de 1900 jusqu’aux années 1960.
Alors, la mémoire et la réalité se recoupent-elles ? C’est à cette question très polémique que Bruno Evans, enseignant en collège et à l’université de Toulouse – Jean Jaurès, va tenter de répondre dans sa conférence.
Le Pays d’art et d’histoire vous donne rendez-vous le samedi 12 juin à 14h30 à L’Aiguillon, dans la salle du moulin.
Le tarif de la conférence est de 3€, et il est indispensable de réserver auprès du Pays d’art et d’histoire 05 61 05 52 03
Pays d’art et d’histoire des Pyrénées cathares,
3 place de l’Europe,
09300 Lavelanet.
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