Le 1er mai est le 121ème jour de l’année du calendrier grégorien, le 122ème en cas d’année bissextile, et symbolise à ce titre la formation de la Voie lactée, dans le calendrier cosmique de l’astronome Carl Sagan. Il reste 244 jours avant la fin de l’année.
Fête du Travail
Ce samedi 1er mai 1886 à Chicago, un mouvement revendicatif est lancé par les syndicats américain pour la journée de 8 heures. Une grève, suivie par 400 000 salariés paralyse de nombreuses usines. Le 20 juin 1889, le congrès de la IIe Internationale socialiste réuni à Paris pour le centenaire de la Révolution française, décide de faire du 1er mai un jour de lutte à travers le monde avec pour objectif la journée de huit heures. Cette date fut choisie en mémoire du mouvement du 1er mai 1886 de Chicago.
La fête du Premier mai devint alors une journée de célébration des combats des travailleurs et des travailleuses.
Elle est célébrée dans de nombreux pays du monde et est souvent un jour férié ; le 1er mai est l’occasion d’importantes manifestations du mouvement ouvrier.
C’est en 1948 que le 1er mai devient un jour férié, chômé, mais payé.
Fête de Beltaine
Dans la tradition celtique, le 1er mai est le jour de la fête de Beltaine, date à laquelle les Celtes passaient de la saison sombre à la saison clair. Elle est ainsi le pendant printanier opposé de l’automnale Samain, ou Halloween.
Un brin de muguet
Quant au fait d’offrir du muguet, c’est le roi Charles IX qui officialisa les choses. Ayant reçu à cette date un brin de muguet en guise de porte-bonheur, il décida d’en offrir chaque année aux dames de la cour. Puis, dans les années 1900, les couturiers offraient des brins de muguet aux clientes.
Le muguet appelé aussi lys des vallées ou gazon du Parnasse, car la légende dit qu’il fut créé par Apollon, dieu du mont Parnasse, afin que les neuf muses qui l’entouraient puissent fouler ce tapis vert sans blesser leurs pieds délicats (charmante attention…), a toujours symbolisé le printemps et les Celtes lui accordaient des vertus porte-bonheur.
« Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame,
Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme
La campagne, les bois, les ombrages charmants,
Les larges clairs de lune au bord des flots dormants,
Le sentier qui finit où le chemin commence,
Et l’air et le printemps et l’horizon immense,
L’horizon que ce monde attache humble et joyeux
Comme une lèvre au bas de la robe des cieux !
Viens ! et que le regard des pudiques étoiles
Qui tombe sur la terre à travers tant de voiles,
Que l’arbre pénétré de parfums et de chants,
Que le souffle embrasé de midi dans les champs,
Et l’ombre et le soleil et l’onde et la verdure,
Et le rayonnement de toute la nature
Fassent épanouir, comme une double fleur,
La beauté sur ton front et l’amour dans ton coeur ! »
Victor Hugo Extrait du recueil : Les chants du crépuscule