Le contexte sanitaire lié à la pandémie de la Covid-19 pèse encore fortement sur le secteur touristique. En janvier, les décisions gouvernementales concernant notamment le maintien des fermetures des remontées mécaniques et la menace d’un éventuel confinement avaient eu un effet néfaste sur les taux de réservations du mois de février.
Le besoin de changement d’air des clientèles associé à un ensoleillement favorable sur les vacances du mois de février, notamment sur la zone C (correspondant à notre zone) ont néanmoins été propices aux réservations d’ultra dernière minute et aux courts séjours par une clientèle essentiellement locale et de proximité originaire du bassin toulousain.
Dans les stations de ski
Malgré ce contexte économique compliqué, les domaines ont proposé à ces clientèles des espaces sécurisés et des animations, réjouissant les familles. Les professionnels qui ont pu proposer leurs services sont satisfaits tout en affirmant que cela ne rattrapera pas les pertes engendrées.
Dans les espaces nordiques
Les espaces nordiques de Beille et du Chioula enregistrent toujours des taux de fréquentation importants, valorisant ainsi l’image du ski nordique. L’hôtellerie et les hébergements collectifs sont les plus impactés par la baisse d’activité, tandis que les locatifs restent les plus prisés. Les professionnels d’activités de loisirs quant à eux ont été sollicité par la clientèle présente.
Dans les offices de tourisme
Même si les bureaux d’accueil des offices de tourisme enregistrent une baisse de leur activité en comparaison avec l’année précédente, la clientèle est de plus en plus nombreuse à demander conseil auprès des offices de tourisme pour obtenir des informations vérifiées via leur site internet et le téléphone.
L’activité se concentre sur les vacances de la zone C correspondant à notre zone. La clientèle est une clientèle familiale en recherche d’activité montagne.
Perspectives pour le mois de mars
Les perspectives pour le mois de mars restent fébriles. L’incertitude liée à la crise sanitaire pèse sur le moral des socio professionnels.
Ainsi pour le mois de mars, seulement 13.8% des professionnels estiment leur activité de moyen à élevé.
Crédit Photo : Stéphane Meurisse pour l’ADT