Suzanne n’a pas dix-huit ans, lorsqu’elle croise, dans une fête, un homme dont l’âge frise déjà la trentaine. En l’éveillant à l’amour, il fait prématurément passer la jeune lle de l’adolescence au monde des adultes. Une relation charnelle pleinement consentie, voire revendiquée, qui la comble au plus haut point, jusqu’à ce qu’un choc inattendu ne signe la fin de cette liaison.
En dépit d’une entrée fortuite dans des univers non conventionnels, la jeune femme ne renonce jamais à sa quête, ô combien prégnante, d’une passion exhaustive. Un sentiment que l’on écrit avec un grand « A », même si, comme le chantent les Rita Mitsouko, ces histoires « finissent mal en général ». Cela ne suffit pourtant pas à décourager la persévérance de qui, comme l’héroïne, désire avec ardeur nouer de nouveaux liens.
En quête de félicité, l’héroïne du roman ne rencontrera, par le plus grand des hasards, que des hommes, transgresseurs patentés. La voyant flirter elle-même avec l’interdit, le lecteur reste en haleine, qui se demande, dans un suspense quasi permanent, si elle va à son tour basculer ou pas. La réponse se découvre au fil des pages, souvent entre les lignes…
Autour de cette récurrence, l’auteur explore, dans ce roman, la psychologie d’une âme vertueuse, lorsqu’elle se trouve confrontée à des personnages en marge de la bien-pensance, comme aussi, ici, à ses propres contradictions.
Professeur honoraire de l’Éducation nationale, ayant occupé plusieurs postes à l’international, tour à tour membre de la Mission universitaire française en Uruguay ou Directrice générale de France-Québec, à Paris, Monique Ruffié aime passionnément la littérature depuis toujours. Elle a fait l’essentiel de sa carrière à Toulouse et réside toujours en Occitanie.
Très éclectique dans ses choix de lecture, elle l’est aussi pour ce qu’elle écrit (romans, poésies, biogra-phies, contes pour enfants). Souvent remarqués, plusieurs de ses ouvrages ont remporté une distinction, dont la dernière, en 2019, remise par le maire de Toulouse, pour son recueil de haïkus, La colline du printemps (1er Prix de poésie de l’Académie des livres).
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