Ces dernières années, les tableaux de chasse augmentent partout en France (x4 pour les cervidés et x6 pour les sangliers) et soulèvent la question de la gestion des déchets de chasse. Que faire des abats, peaux, pattes et autres têtes ou carcasses de gibier ?
Afin d’y répondre, et d’éviter les incivilités, le Smectom apporte des réponses concises dans ce communiqué.
La réponse n’est certainement pas de les déposer tels quels dans les bacs à ordures ménagères, comme c’est régulièrement le cas. De quoi donner des cauchemars aux agent·es de collecte, ainsi qu’à tous les usager·es qui utilisent ces bacs !
Dans les faits, la solution dépend du volume de déchets à jeter.
Pour les petites quantités, n’excédant pas la quantité produite par un ménage, il y a deux solutions :
- Les laisser sur place à condition, bien-sûr, de choisir un lieu non fréquenté par le public.
- Les conditionner proprement dans un double sac poubelle, solidement fermé, déposé avec les ordures ménagères.
Pour les gros volumes de déchets, ou les pièces imposantes, l’appel à l’équarisseur n’est pas systématique. L’enfouissement est possible selon ces conditions spécifiques :
- Avec accord du propriétaire, sur un terrain de moins de 7% de pente,
- A plus de 100 mètres d’un cours d’eau, d’un plan d’eau, d’un captage d’eau pour usage domestique, et hors périmètre de protection des eaux potables,
- A plus de 200 mètres des habitations, plus de 50 mètres d’un chemin communal et plus de 50 mètres des bâtiments d’élevage,
- Recouvrir à chaque fois ces déchets de chaux vive,
- Empêcher l’accès de la fosse par des animaux (grillage),
Nous rappelons qu’en la matière, l’attention à ne créer aucune nuisance et le bon sens prévalent.
Source : SMECTOM du Plantaurel