Nouveau confinement décrété à partir de ce jeudi minuit jusqu’au 1er décembre, a minima, pour tenter d’endiguer cette deuxième vague de l’épidémie de Covid-19. L’objectif affiché par le chef de l’Etat est de passer de 40 000 contaminations à 5 000 par jour .
Nous faisons la liste de ce qui change ou pas par rapport à l’épisode I
Ce qui change
Les crèches, écoles, collèges et lycées restent ouverts. Si, au printemps, les élèves avaient dû demeurer à la maison, ils seront cette fois accueillis au sein des établissements dès la rentrée, lundi 2 novembre. Le port du masque sera étendu aux enfants du primaire dès l’âge de 6 ans.
Cependant, les cantines n’ont pas été mentionnées. Il reste donc à savoir si elles pourront accueillir les élèves ou si, comme après le déconfinement, les élèves devront prendre leur déjeuner dans les salles de classe, en mangeant des repas froids ou préparés par les familles
Les cours des universités auront tous lieu en ligne.
Les visites dans les Ehpad et les maisons de retraite seront autorisées, dans le respect des gestes barrières et des mesures sanitaires.
Ce qui ne change pas
Le télétravail privilégié
« Partout où c’est possible, le télétravail sera à nouveau généralisé. »
Les usines, les exploitations agricoles, les bâtiments et travaux publics continueront de fonctionner, tout comme les guichets des services publics.
Les déplacements entre les régions interdits
Dès la nuit de jeudi à vendredi à minuit, il sera donc à nouveau interdit de se déplacer d’une région à l’autre, sauf motif valable. Il y aura toutefois « une tolérance » pour les retours de vacances de la Toussaint, « pour que les familles puissent s’organiser ».
Les Français qui résident à l’étranger pourront regagner le pays librement. Pour les voyageurs étrangers, « des tests rapides obligatoires seront déployés pour toutes les arrivées. Aucun voyageur ne doit pouvoir entrer sur le territoire européen sans qu’on soit certain qu’il n’est pas porteur du virus. »
La liste des commerces autorisés à ouvrir
la liste des commerces autorisés à ouvrir, définie par l’arrêté du 15 mars 2020, complétant l’arrêté du 14 mars prévaut toujours pour juger quel commerce est défini comme « essentiel » ou non
- Entretien et réparation de véhicules automobiles, de véhicules, engins et matériels agricoles
- Commerce d’équipements automobiles
- Commerce et réparation de motocycles et cycles
- Fourniture nécessaire aux exploitations agricoles
- Commerce de détail de produits surgelés
- Commerce d’alimentation générale
- Supérettes
- Supermarchés
- Magasins multi-commerces
- Hypermarchés
- Commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé
- Commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé
- Commerce de détail de poissons, crustacés et mollusques en magasin spécialisé
- Commerce de détail de pain, pâtisserie et confiserie en magasin spécialisé
- Commerce de détail de boissons en magasin spécialisé
- Autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé
- Les distributions alimentaires assurées par des associations caritatives
- Commerce de détail de carburants en magasin spécialisé
- Commerce de détail d’équipements de l’information et de la communication en magasin spécialisé
- Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé
- Commerce de détail de matériels de télécommunication en magasin spécialisé
- Commerce de détail de matériaux de construction, quincaillerie, peintures et verres en magasin spécialisé
- Commerce de détail de journaux et papeterie en magasin spécialisé
- Commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé
- Commerce de détail d’articles médicaux et orthopédiques en magasin spécialisé
- Commerce de détail d’aliments et fournitures pour les animaux de compagnie
- Commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés
- Vente par automates et autres commerces de détail hors magasin, éventaires ou marchés n. c. a.
- Hôtels et hébergement similaire
- Hébergement touristique et autre hébergement de courte durée lorsqu’il constitue pour les personnes qui y vivent un domicile régulier
- Terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs lorsqu’ils constituent pour les personnes qui y vivent un domicile régulier
- Location et location-bail d’autres machines, équipements et biens
- Location et location-bail de machines et équipements agricoles
- Location et location-bail de machines et équipements pour la construction
- Activités des agences de placement de main-d’œuvre
- Activités des agences de travail temporaire
- Réparation d’ordinateurs et de biens personnels et domestiques
- Réparation d’ordinateurs et d’équipements de communication
- Réparation d’ordinateurs et d’équipements périphériques
- Réparation d’équipements de communication
- Blanchisserie-teinturerie de gros
- Blanchisserie-teinturerie de détail
- Services funéraires
- Activités financières et d’assurance
Trois attestations différentes pour les sorties
Trois attestations vont être disponibles, mises à jour ou publiées ce jeudi :
téléchargeable ici
1. L’attestation dérogatoire.
Les motifs de sortie autorisés :
- Faire des courses de « première nécessité » dans des établissements autorisés. Seuls les commerces essentiels (marchés compris) seront ouverts, comme les guichets des services publics
- Se rendre sur son lieu de travail, avec une incitation aux entreprises à renforcer le télétravail
- Prendre l’air, dans un périmètre de 1 km autour de chez soi et une heure par jour maximum
- Se rendre à un rendez-vous médical ne pouvant pas être réalisé à domicile
- Porter assistance à une personne vulnérable
- Convocation judiciaire ou administrative
2. L’attestation professionnelle : Il faudra la présenter en cas de contrôle, accompagnée d’un justificatif de votre employeur.
3. L’attestation pour les trajets scolaires. Elle concerne les parents emmenant leurs enfants.
Si une sortie n’est pas justifiée par une attestation, l’amende s’élève à 135 euros.
Source : FranceTV info