Il s’agissait à l’origine d’un plat de haricots cuisiné avec des restes de viande, c’est aujourd’hui un plat festif avec du porc et du canard gras. La mongetado est par excellence le plat servi par les comités à l’occasion des fêtes des petits villages, ou bien lors des fêtes votives. Il en existe plusieurs variantes en fonction des départements.
Ce mets est élaboré à base de cocos de Pamiers, de coustellou (travers de porc), d’un talon de jambon, de morceaux de couenne, de gousses d’ail, de saucisse de foie sèche, de saucisse fraîche, du saucisson de couenne, de cuisses de confit de canard, de tomates et d’oignons.
La recette ariégeoise
- I kg de haricots secs coco de Pamiers ou à défaut tarbais
- 3 morceaux de coustellou salé
- 1/2 fond de jambon, des couennes
- 4 gousses d ‘ail
- 300 g de saucisse de foie sèche
- 500 g de saucisse fraîche
- 3 saucissons de couennes
- 4 cuisses de confit d’oie ou 8 manchons
- 2 gros oignons
- 500 g de tomates.
Mettre les haricots bien lavés à tremper durant une nuit dans de l’eau additionnée de bicarbonate de soude, les rincer, les égoutter, les faire blanchir, encore à l’eau tiède.
Dans une poêle, faire fondre les tomates, l’ail et les oignons. Verser les légumes dans un grand faitout, ajouter les couennes, le coustellou bien lavé, le fond de jambon, les saucissons de couennes et les haricots, couvrir avec 2 litres 1/2 d’eau tiède. Laisser mijoter au moins 3 heures.
Une 1/2 h avant la fin de la cuisson rajouter le confit dégraissé, la saucisse dorée à la poêle, et la saucisse de foie fendue et coupée en morceaux, et saisie quelques minutes à la poêle. Poivrer.
La sauce de la » mounjetado » ne doit pas être trop courte, ajouter, si cela est nécessaire de l’eau en cours de cuisson pour obtenir la bonne consistance.